Fin d’hibernation sous les beaux jours On a beaucoup entendu parler du « Monde d’Après », l’après confinement, l’après privation. Nous n’y sommes pas encore mais déjà nous pouvons être reconnaissant de sortir de cette phase aux beaux jours. Tout ce qui nous attend désormais est teinté de la douceur estivale. Nous avons pu fêter les Mamans, maintenant c’est le tour des Papas. Et pour qu’il soit dans l’coup, Papa, on peut lui faire parvenir une petite boîte aux trésors ce mois-ci, non ? 😉 |
Des Corbières à la Vallée de l’Hérault |
Le domaine Sainte Marie des Crozes à Douzens est situé dans le terroir de l’Alaric, le terroir le plus au nord des Corbières.L’Alaric est une montagne qui s’étend entre Carcassonne et Lézignan.C’est Alaric II, roi des Wisigoths qui lui a donné son nom. On raconte qu’il y aurait enfoui son trésor.Ce trésor, c’est peut-être justement la richesse de ce terroir que la famille de Christelle Alias cultive depuis des générations ? [pour en savoir plus sur Sainte Marie des Crozes]Son papa est petit-fils de vigneron champenois, il a craqué pour le Languedoc et plus particulièrement pour le village d’Aniane.C’est donc naturellement qu’il transpose les méthodes de culture de sa région natale en achetant des vignes ici et à Puéchabon. Première cuvée née en 1996, depuis ce sont les enfants, dont Émilie Bourdon, qui ont repris le domaine. Une véritable conquête ! [pour en savoir plus sur le Domaine des Conquêtes] |
Princesses de Bel Air et Picpoul à la cool !
|
||||||
|
||||||
|
||||||
|
Marché de Noël
Vendanges, bouteilles à saisir et pluies d’étoiles: Quelques nouvelles de nos vigneronnes
Pour encore plus de plaisir, découvrez avec quels vins associer les chocolats que vous dégusterez à Pâques
Qu’il soit blanc, au lait ou noir, pour réaliser un accord de qualité, il faut d’abord opter pour un vin doux qui se mariera très bien avec le chocolat.
Comme le vin, le cacao contient des tannins qui apportent de la puissance au chocolat. Pour le chocolat noir, l’accord avec le vin peut alors se jouer en harmonie, en servant un rouge tannique de la Vallée du Rhône comme la cuvée terroir du domaine de la camarette, ou au contraire en opposition, en le mariant avec un vin blanc doux et sucré ou un vin doux du Roussillon type Maury ou Banyuls.
Le chocolat au lait contient du cacao et du lait. Ici, les vins doux naturels apporteraient trop de sucre et risqueraient de vous écœurer : préférez les vins blancs secs et tranchants, comme un gewurztraminer, un riesling bio du domaine carrer et schmitt ou un pinot Gris qui apporteraient une note de fraîcheur.
Le chocolat blanc, lui, ne contient que de la pâte de cacao. Il ne compte donc aucun tannin. Apportez un peu de fraicheur en le servant avec un vin banc frais d’Alsace.
Pourtant classique, le champagne est à éviter : trop sec et pas assez robuste.
Après tous ces conseils, faites vous plaisir !!!
Le Beaujolais nouveau est-il forcement de la piquette ?
La dégustation du Beaujolais nouveau est rendue possible par deux facteurs. Une décision réglementaire prise en 1951 autorise le vente du vin « en primeur », sans devoir attendre le 15 décembre. En second lieu, les caractéristiques du cépage local, le gamay, offrent des vins qu’il est possible de consommer rapidement.
La date officielle du Beaujolais nouveau change chaque année jusqu’en 1967, où la décision est prise de fixer le 15 novembre, pour permettre aux viticulteurs d’harmoniser leur production. La date du troisième jeudi du mois pour déguster le Beaujolais nouveau est adoptée en 1985.
Le Beaujolais nouveau est-il de la piquette ?
Malgré les opérations marketing, le Beaujolais nouveau a surtout fini par se voir accolé une image de vin de mauvaise qualité. Une réputation méritée ?
– Non ! Certains vignerons qui ont un vrai savoir-faire et du talent arrivent à faire des vins de qualité, même pour les vins nouveaux. Il n’y a aucune intervention vulgaire. Ni dans la vigne, encore moins dans la vinification. Le résultat, ce sont des vins frais, prêts à boire, avec un plaisir spontané et peu ou pas de sulfites.
Dans le vin de vigneron, on ne sent ni goût de banane ni de framboise. C’est du jus de raisin naturellement fermenté, avec des levures indigènes, qui donnent le goût… du raisin avant tout ! Après, on aura toujours des témoins aromatiques propres au cépage, le gamay, particulièrement sensibles lorsque le vin est mis depuis peu en bouteille.
Après ça, choisissez bien vos vignerons et bonne dégustation !
Tour d’horizon des récoltes en France
Tous les vignobles français sont dans les starting-blocks pour les vendanges de septembre, mais les espoirs sont contrastés selon les régions. Voici un tour d’horizon des récoltes prévisibles de quelques régions viticoles de l’hexagone.
Retour à un calendrier classique avec les zones les plus précoces de la partie méridionale de la vallée du Rhône qui vont commencer à récolter le raisin autour du 10 septembre tandis que les secteurs septentrionaux les plus tardifs débuteront les vendanges fin septembre.
« On retrouve le différentiel habituel d’une quinzaines de jours (entre les deux zones), l’année est classique à plus d’un titre », souligne Françoise Dijon, responsable de l’Observatoire de la qualité et du vignoble pour Inter-Rhône, l’interprofession des vins de la vallée du Rhône. « Cet été on a été à l’abri, il n’y a pas eu d’accidents phytosanitaires ni climatiques », hormis un épisode de grêle sur les vignes de Tain-l’Hermitage (Drôme) en juin, ajoute-t-elle.
Les conditions climatiques sèches et chaudes pour la basse vallée du Rhône, mais sans pics de chaleur, ont été bénéfiques au vignoble qui présente « de beaux feuillages, des sorties de raisin régulières » avec néanmoins « quelques coulures sur le grenache en altitude dans les dentelles de Montmirail » (Vaucluse). Côté volume, les premiers prélèvements de maturité effectués laissent apparaître « des poids de baies très inférieurs par rapport à l’année dernière », mais les raisins sont encore en phase de maturité. Cependant, « si le phénomène de sécheresse se poursuit, ça peut impacter le volume à la baisse », souligne Françoise Dijon. Dans les vignobles septentrionaux, arrosés par des pluies régulières, « la charge est classique et confortable, sans excès, il n’y aura pas de petites récoltes. C’est plutôt bien », se réjouit l’oenologue.
LANGUEDOC
En Languedoc-Roussillon, le recul prévu est de 9 %. L’épisode de grêle a touché 2 000 hectares dans l’Hérault le 17 août a fait des dégâts considérables, au point ou certains vignerons avait vu la totalité de leur future récolte détruite, en l’espace de dix minutes. Dans cette région, la sécheresse actuelle pourrait aussi venir aggraver les choses : les vendanges qui ont démarré sur le Chardonnay et certains rosés laissent entrevoir des récoltes «en baisse de 30 à 40 %», a expliqué Jérôme Despey, président de la chambre d’agriculture de l’Hérault. Quant à la qualité du vin, «il est encore un peu tôt pour savoir», estime M. Despey, qui craint en revanche de voir certains viticulteurs faire face à de graves problème de trésorerie, peu d’entre eux ayant choisi d’assurer leur récolte.
CHAMPAGNE
L’Aisne se prépare avec anxiété. Au même titre que la Marne et l’Aube, 39 communes de l’Aisne se trouvent dans l’aire géographique de l’appellation Champagne et se tiennent donc prêtes pour les vendanges qui devraient démarrer aux alentours du 20 septembre. Environ 8.000 vendangeurs sont attendus pour travailler dans les 3.270 ha de vignes axonaises, selon les chiffres du Syndicat général des vignerons de la Champagne. La récolte s’annonce médiocre, l’Aisne n’ayant pas échappé aux aléas météorologiques de cette année. « Certains vignerons ont eu du gel au printemps puis de la grêle autour du 14 juillet, sans compter les gros écarts de température cet été », indique Isaline Sanches-Rego, exploitante viticole à Essômes-sur-Marne.
Après la prolifération du mildiou, les parcelles pourraient être touchées par la pourriture. « Nous sommes dans l’incertitude et tout va se jouer au dernier moment », admet-elle. Comme tous les vignerons champenois, les exploitants axonais pourront toutefois compenser leur mauvaise récolte en puisant dans leur réserve constituée de vin issu des récoltes précédentes.
BORDEAUX
Tous les signaux sont au vert. « « La floraison s’est très bien déroulée avec un bon potentiel à la sortie, la véraison s’est passée dans de très bonnes conditions et les maladies ont été contenues par les fortes températures, il y a aujourd’hui un joli état sanitaire au niveau du feuillage ».
Il y a de quoi être très optimiste car les conditions météorologiques ont été exceptionnelles », Paul Godard de Beaufort, oenologue-conseil à la Chambre d’agriculture de la Gironde.
On dit que le mois d’août fait la qualité du moût et il a été très sec avec des nuits assez fraîches, donc parfait ». Les vendanges devraient débuter début septembre pour les crémants, du 10 au 20 septembre pour les blancs et pas avant début octobre pour les rouges, soit un peu tardivement, mais tout dépendra de la climatologie de l’automne. « Un peu d’eau, quelques jours début septembre, ferait le plus grand bien avant les vendanges », espère-t-il.
ALSACE
Retour à la normale en vue. « Nous attendons une belle récolte, de l’ordre de 1.180.000 hectolitres, qui constituera un retour à la normale après trois années de petites récoltes déficitaires », estime le directeur du Comité interprofessionnel des vins d’Alsace (CIVA), Jean-Louis Vézien.
« Alors que nous avons eu ces dernières années des vendanges précoces, celles-ci devraient commencer à une date plus proche des moyennes historiques, traditionnellement début septembre pour les crémants, et à partir de la mi-septembre pour les vins tranquilles, du fait d’un printemps froid et pluvieux qui a retardé la floraison. L’Alsace a été épargnée cette année par les catastrophes climatiques: ni gel, ni grêle dans le vignoble. Et le mildiou a été maîtrisé, malgré quelques dégâts ici ou là ».
JURA
Des dégâts mais du volume. « Le vignoble du Jura a échappé aux gelées printanières et il a été épargné par la grêle, mais 20 à 25 % des grappes ont disparu à cause du mildiou et l’esca, une maladie qui conduit à la mortalité des pieds de vigne, a également fait des dégâts avec un taux de mortalité des ceps de 5%. Deux cépages, le savagnin, avec lequel on fait le vin jaune, et le trousseau ont été particulièrement touchés », détaille Jean-Charles Tissot, président du Comité interprofessionnel des vins du Jura. Mais malgré ces maladies, il espère une récolte
« globalement supérieure à celle de l’année dernière » (70.000 hectolitres en 2015). Les vendanges jurassiennes débuteront entre le 20 et le 25 septembre.
Les vignobles de la Loire ou la Bourgogne ont par exemple souffert d’un printemps très pluvieux voire de chutes de grêle destructrices.
Les perspectives alléchantes du vin au Brésil
Le Brésil avec 60000 ha et 2.5 millions d’hectolitres, est le 16ème producteur de vin dans le monde. C’est à partir de 1970 que la viticulture commence à se développer grâce à des entreprises internationales qui importent de grands cépages tels que le chardonnay, le semillon et le cabernet sauvignon.
Au nord de Buenos Air et de l’Uruguay, dans l’Etat de Rio grande do Sul, se trouve la principale région viticole du Brésil avec 39000 ha de vignes. Elle jouit d’un climat tempéré, avec des hivers rigoureux et des étés chauds.
Le Brésil n’a jamais autant consommé de vin, avec une production et des importations en hausse depuis dix ans, révélant une évolution des goûts au pays de la bière et de la caïpirinha.
La consommation de vin au Brésil (200 millions d’habitants) reste basse mais se développe beaucoup depuis ces dernières années. Avec 1,9 litre par an et par personne, on est loin des 60 litres de bière et des 20 litres de cachaça (alcool de canne à sucre avec lequel on prépare la fameuse caïpirinha) consommés chaque année par les Brésiliens.
« Mais la consommation de vin ne cesse de progresser. Aujourd’hui, on ne boit plus seulement pendant les fêtes, mais toute l’année. Et pas de la piquette, du vin de meilleure qualité », assure Andreia Gentilini, directrice de promotion de l’Institut brésilien du vin (Ibravin).
Le vin est typiquement l’un des produits qui attire de plus en plus les membres d’une société en plein développement économique. La classe moyenne se développe et avec elle apparaissent de nouveaux consommateurs, en recherche de produits de haute qualité, créneau dans lequel s’inscrit parfaitement le vin français. Bien qu’étant à l’origine de 20% de la production mondiale de vin, la France ne figure qu’au 5ème rang des exportateurs de vin vers le Brésil, représentant 3,9% des importations effectuées par le Brésil en 2010, une part qui est en baisse, d’après l’Uvibra (Union Brésilienne de Viticulture). Bien loin du trio de tête formé par le Chili (37,2%), l’Argentine (23,9%) et l’Italie (16,8%), dont les vins sont moins chers à la vente et d’un abord plus simple pour la dégustation.
Cette semaine, Bordeaux fête le foot, la musique et le vin !
La semaine qui s’ouvre va être particulièrement chargée entre les matchs de l’Euro 2016, la fête de la musique et à partir de jeudi la 10ème fête du vin, avec plus de 500000 visiteurs attendus. On pourra y déguster près de 80 appellations des vins de Bordeaux. L’accès à l’événement est libre et gratuit pour profiter des nombreuses animations dont le village gourmand qui permet de se restaurer avec une offre de produits de la grande région Aquitaine/Limousin/Poitou-Charentes. Ceux qui souhaitent déguster sur les pavillons pourront acheter leur pass dégustation au tarif de 21 euros.
Bonne semaine amis Bordelais !
Le plus grand musée du monde consacré au vin ouvre ses portes
Après 3 ans de travaux, la cité du vin de Bordeaux ouvre ses portes aujourd’hui.
On peut voir dans l’architecture de ce magnifique bâtiment conçu par Anouk Legendre et Nicolas Desmazières, un cep de vigne, le vin tournant dans le verre ou encore les remous de la Garonne.
La cité du vin comprends un restaurant panoramique, un bar à vin, un salon de lecture, un auditorium, un belvédère et espace de plus de 3000 m² qui vous permettra de partir à la découverte des cultures et des civilisations du vin.